Rencontre avec Angéline Michel

J’ai eu l’occasion de rencontrer Angéline Michel, l’auteure du roman « Le Goût du Bonheur » pendant un dédicace. Elle a accepté de répondre à quelques questions : 

Avez-vous toujours voulu écrire ? 

Oui. Je n’osais pas en rêver. Je ne pensais pas que j’arriverais un jour à faire un livre. Je vais plutôt rêver de journalisme. J’ai commencé un petit peu bon gré mal gré à rentré dans les magazines féminins mais effectivement c’est un peu en perte de vitesse. Ce n’était pas forcément possible au moment où je le demandais. J’ai voulu faire autre chose mais je travaille avec des maisons d’éditions à la Maison de la Presse, donc ça a un peu facilité la publicité.

Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire ? 

Mon conjoint. En fait, je lis énormément et il y a peu près deux ans, j’ai lu un livre, je crois que c’était un auto-édité qui avait énormément de succès et en le finissant je me suis dit tout ça pour ça. C’est vrai qu’il n’y avait pas une histoire très très compliqué et pas beaucoup de documentation. C’était vraiment de la sensibilité par rapport aux gens. Et je me suis dit, je pense que je suis capable de le faire. Sans prétentions aucune. Et mon conjoint ma regardé et ma dit mais pourquoi tu ne le fais pas. Essaye. Et je lui ai dit, avec mon boulot ça va être compliqué, c’est le travail d’une vie, ça va être super compliqué. Il m’a dit essaye, on verra bien. Et donc tous les soirs je m’y suis mise, une demi-heure, trois quarts d’heure et de plus en plus, une heure, deux heures, à écrire et au bout de 6 mois j’avais un manuscrit. Je suis arrivée avec mon manuscrit, j’ai réussi mais je ne sais pas vraiment quoi en faire. Et je l’ai envoyé à quelques maisons d’éditions sans trop me faire d’idées parce que je savais bien que c’était hyper compliqué en ayant un premier roman. Et puis je l’ai mis sur Amazon. De là, il était en livre numérique, en livre broché. J’ai eu quelques retours super bienveillant et ça fait plaisir. On se dit au moins si j’ai permis à quelqu’un de passer un super moment, c’est chouette. Et puis en septembre, j’étais dans ma voiture et j’ai Stéphanie, l’éditrice de chez J’ai Lu qui m’a appelé en me disant bonjour, je travaille chez J’ai Lu, je suis dans mon canapé et je viens de finir votre roman et coup de coeur. Et là, wahou, les bras m’en sont tombés, j’ai dû arrêter la voiture. Je ne savais pas quoi lui dire, je suis restée muette au téléphone et elle m’a fait plein de compliments et je ne savais pas quoi lui dire. Elle m’a dit vous êtes où lundi ? Je lui dit je suis à Rennes parce que je suis commerciale. Elle répond je vous invité à manger, qu’on parle de votre roman et je vais vous proposer un contrat. Je n’ai pas dormi du week-end, j’y suis allée et, ça c’est super bien passé. Avec sa collègue marketing, elles m’ont expliqué ce qu’elles voulaient faire pour moi, elles m’ont fait signer un contrat et c’est le début de l’aventure.

En dehors de l’écriture, avez-vous des passions ? 

J’aime beaucoup le voyage, je pense que ça se retranscrit dans mes romans et les animaux. J’en ai beaucoup à la maison donc forcément un roman sans animal, c’était compliqué. 

Y a t-il un endroit ou une période en particulier où vous aimer écrire ?

Je peux écrire un peu partout même s’il y a du bruit. Par contre, pour les corrections, je me suis fait un petit coin, parce qu’il faut vraiment être très concentré et la relecture n’est pas forcément facile parce quand on relie, on ne voit pas vraiment les erreurs de syntaxe ou autre. Donc je me suis aménagé un petit bureau sous l’escalier. Je ferme la porte et là, je suis dans le silence et il faut qu’il soit rangé. Mais c’est une partie infime de l’écriture. J’ai écris dans ma cuisine ou dans le salon.

Avez-vous un livre préféré ?

C’est dur. J’en ai beaucoup. Tout ce qui est feel-good. J’aime beaucoup Virginie Grimaldi, Gilles Legardinier, Agnès Martin-Lugand. Sans parler de livres préférés, c’est un genre qui m’a inspiré. Cette sensibilité qu’ils ont à faire attention aux autres, à regarder le monde dans lequel ils vivent, c’est super intéressant et c’est ce qui m’a vraiment aussi donné cette impulsion. Si je devais en donner qu’un, je ne peux pas, c’est super dur. J’en ai plein. Dernièrement, j’ai lu « Venise n’est pas en Italie ». J’ai adoré le style, l’histoire. J’ai aimé la délicatesse de Davis Foenkinos, c’est un super livre. J’ai aimé « Mange, prie, aime » d’Elisabeth Gilbert, on voyage aussi beaucoup et c’est super agréable. Je devrais faire un top 10, se serait plus facile.

Où trouvez-vous votre inspiration ? 

L’inspiration est dans mon travail. Puisque je suis commerciale, je vois énormément de monde, je rentre chez énormément de personnes et en fait, sa me nourris de rencontrer des gens qui sont vraiment de milieu éclectique. C’est un peu comme ça, c’est le vécu des gens, tout simplement. Çà fait des décliques, penser à des histoires. Certains personnages sont basés sur des personnages réels. Sur ce roman, pour l’idée de Valentina et Nikola, j’étais à une terrasse de café à la Magdalena et la serveuse n’arrêtait pas d’aller faire des allers-retours avec le bijoutier et je me suis dit c’est quand même dingue, toutes les cinq minutes, elle faisait des allers-retours comme ça. Après je ne peux pas dire que je les connaîs, ou que je connaisse l’histoire qui les a liés mais, c’est vraiment ça qui m’a permis de commencer à penser cette histoire.

Combien de temps avez-vous passé à écrire votre livre ? 

Environ 6 mois. J’ai travaillé tous les soirs à peu près une heure.

Est-ce que ça a été facile de vous faire publier ? 

Plutôt oui par rapport aux autres. J’ai la chance de travailler avec les Maisons de la Presse et j’ai pu laisser 3-4 exemplaires et avoir un lectorat. C’est ce qui a fait qu’il y a eu de la visibilité pour l’éditrice.

Avez-vous choisi la couverture de votre roman ?

J’avais ma propre couverture en tant que auto-édité, qui leur plaisait mais il fallait que ça rentre dans la ligne « Feel-Good ». Ils m’ont proposé 6 ou 7  planches et ont dit qu’ils avaient un coup de cœur mais que je faisais comme je voulais. J’étais d’accord avec eux, c’est assez parlant, c’est coloré, c’est divertissant. Sa ne trompe pas le lecteur sur ce que c’est, c’est très féminin donc j’ai trouvé ça sympa.

Avez-vous un nouveau roman en préparation ?

Oui. J’ai Lu m’a proposé un contrat et j’en fait un par an, pour une sortie mi-mars à peu près.

Je la remercie pour ses réponses. 

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